La violence en art

livre de 84 en couleur de Olivier de Sagazan + DVD sur 3 de ses dernieres performances.

Prix 30 €

frais de port gratuit envois chèque au nom d'olivier de sagazan

adresse 12 r Berthollet 44600 st nazaire

Avant propos:

N’y a-t-il pas déjà suffisamment de violence dans la vie
pour que les artistes eux-mêmes la rendent explicite
dans leur création ?
Les images violentes exercent sur le public une attraction
indéniable… Il suffit de voir comment certaines scènes
horribles sont reprises en boucle par les télévisions
à un niveau planétaire, en garantissant un fort taux d’écoute
à leur diffuseur. On approche ici les snuff movies jugés
intolérables par les comités d'éthiques, mais c'est qu'ici
le droit à l'information justifie tout.
Ainsi, de la lente agonie d’une jeune fille colombienne enlisée
dans la boue, à la mort de Saddam, l’oeil du sadique est roi
parce qu’il nous habite tous.
Notre propos n’est pas de réfléchir à ce stimulus ambigu
qui agite alors le spectateur devant de telles images,
mais de tenter de comprendre comment et pourquoi l’artiste
lui-même, s’aventure parfois dans ces territoires obscurs !
Dans cette réflexion difficile qui est au coeur de mon travail,
j’ai demandé à sept auteurs écrivains de m’aider à réfléchir
sur ce sujet. Qu’ils en soient ici personnellement remerciés.
Olivier de Sagazan

Page 8
Bernard Noel Écrivain et poète
Certaines images de la vie empreintes de violence ont un caractère hypnotique « et la question se pose
de savoir si l’art n’a pas toujours rêvé d’exercer un pouvoir comparable à travers des représentations…».
Page 16
Marcel Moreau Écrivain et poète
décrypte ces forces « obscures » qui font nos instincts « éclairés » et éclairants.
Nous conjoignant ainsi à oeuvrer vers « une civilisation des fonds de corps » où l’élan vital pourra
équilibrer une rationalisation trop excessive de la vie.
Page 26
Christine Berge Anthropologue
présente l’artiste en démiurge qui consacre jusqu’à son dernier souffle à tenter de reproduire la vie,
« quitte à risquer l’outrage, et violer l’ordre des choses. »
Page 32
Paul Sanda Poète
Plongeons entre humour et sarcasme dans les entrailles du créateur.
L’artiste subit sa mutation à travers une sorte de collapsus de sa chair stigmatisée en vue
d’une nouvelle communion : ceci est mon corps, ceci est de l’art, prenez et mangez-en tous !
Page 39
Philippe Verriele Critique de danse
Dans la performance le corps est sans doute une forme ultime de ready made,
mais que peut signifier cette violence faite au corps ?
Page 50
Emmanuel Brassat Philosophe
Le philosophe s’applique méticuleusement à analyser la violence à partir
de transgressions multiples faites sur le corps, du golem à l’androïde, jusqu’au corps mystique.
Page 62
Ronan de Calan Philosophe
La sculpture qui émerge des mains de l'artiste est une forme de golem
dont on étudiera ici la morphogénèse.
Page 72
Olivier de Sagazan Artiste
L’image artistique est pour moi le signe à la fois d’une transgression et la révélation
d’une perte immémoriale.